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Permis de conduire A , B . C

L’examen du permis de conduire

Il comporte deux épreuves :
1/ Le code de la route : il s’agit d’une épreuve écrite pendant laquelle le candidat est soumis à un questionnaire. Il est permis de faire 5 erreurs maximum pour réussir l’épreuve. Le code de la route est indispensable pour pouvoir passer l’épreuve pratique.
2/ L’épreuve pratique : elle dure environ 35 minutes dont 25 de conduite effective. L’examen se déroule en présence d’un inspecteur qui va évaluer les capacités du candidat, son comportement et son sens de l’analyse et de l’anticipation. Toutes les erreurs ne sont pas éliminatoires. Certaines sont l’occasion de corriger le candidat, d’autres plus graves poussent l’inspecteur à ne pas émettre un avis favorable à l’issue de l’épreuve. En outre, deux questions sont posées sur le véhicule (mécanique simple, points à vérifier,…) ainsi que deux manœuvres à effectuer dont une en marche arrière. La préparation de ces examens se fait au sein d’une auto-école. L’épreuve de la conduite se prépare à l’aide d’un programme de 20 heures de conduite. En général il en faut davantage, 30 heures en moyenne.

Pour les autres catégories du permis d’autres épreuves sont ajoutées:

Permis moto : interrogation orale, manœuvre sur piste, points à contrôler sur la machine

Les permis poids lourds : interrogation écrite et orale, manœuvre sur piste, points à contrôler sur le véhicule, dételage et attelage (catégorie F), conduite Un permis de conduire qui a été obtenu dans l’un des pays de l’Union Européenne est valable dans tout l’espace européen. Il y a une réciprocité avec certains pays mais ils sont rares (Sénégal, Japon, Maroc). En cas d’invalidation de permis de conduire, l’automobiliste reçoit une lettre en recommandée avec accusé de réception l’invitant à restituer son titre sous 7 jours. Il ne peut utiliser son véhicule pendant une période de 6 mois minimum. A partir de la réception de ce courrier, effectuer un stage permis de conduire est complètement inutile puisque les 4 points ne seront jamais réattribués sur le Fichier. Il faut alors passer une visite médicale et un test psychotechnique.
Ensuite, c’est le code de la route qu’il faut réussir.

Pour ceux qui étaient en permis probatoire, il faut ajouter à cela l’épreuve de la conduite. Attention, la demande du nouveau permis doit être déposée en préfecture au maximum 9 mois après l’invalidation. Passé ce délai, vous devez repasser la conduite aussi. Le nouveau permis de conduire obtenu sera un permis probatoire avec 6 points. Le fichier national du permis de conduire C’est un fichier national créé en 1972 dans lequel sont enregistrés tous les permis de conduire français ainsi que les permis étrangers qui peuvent être utilisés sur le territoire français. On y enregistre les retraits de points, les suspensions, les annulations,… Le retrait des points sur ce fichier peut se faire de nombreuses semaines (voire plusieurs mois) après la constatation de l’infraction.

Ceci explique pourquoi de nombreux automobilistes constatent que leur solde de points reste inchangé de nombreuses semaines après avoir commis l’infraction et payé l’amende. Il est géré par le Ministère de l’Intérieur (11 rue des Saussaies, 75008 Paris, tel : 01-49-27-49-27). En revanche, la date retenue après un stage de permis de conduire est celle du lendemain du deuxième jour de stage. Même si l’enregistrement sur le FNPC se fait plusieurs semaines après le stage, la date retenue par les autorités est celle figurant sur les attestations. Le Fichier est soumis à la loi Informatique et Libertés de 1978 (modifiée en 2004). Peu à peu son accès à été étendu à de nombreuses institutions. Historique du permis de conduire 1851 : loi sur la police de roulage et des messageries publiques 1889 : le premier permis est obtenu par Léon Serpollet sur un tricycle à vapeur 1893 : les préfectures de police mettent en place le certificat de capacité pour la conduite de véhicule 1898 : le permis de conduire est délivré pour la première fois à une femme qui n’est d’autre que la Duchesse d’Uzes 1899 : la vitesse est limitée à 30km/h sur route et 20km/h en ville grâce au certificat de capacité spéciale 1922 : le certificat est remplacé par le terme de "Permis de Conduire" 1954 : le permis de conduire contient désormais 3 volets rabattables qui permettent de faire figurer de nouvelles catégories de véhicules : A1, A, B, C, D, E, F 1969 : pour les apprentis conducteurs, la vitesse est limitée à 90km/h pendant 1 an 1975 : le gouvernement décide de réformer les équivalences 1994 : le permis prend encore un nouvel aspect. Il est plastifié sur le premier volet pour être plus résistant 1996 : le permis AL (2 roues et puissance inférieur à 125 cm3) est modifié.

Désormais, il s’obtient automatiquement au bout de 2 ans de permis. 2004 : mise en place du permis probatoire. A l’obtention de son permis de conduire, le jeune conducteur détient un capital de 6 points. Il lui faudra patienter 3 ans sans infraction pour pouvoir récupérer 6 points supplémentaires et passer à 12 points. Pour ceux ayant suivi l’apprentissage anticipée de la conduite, la période n’est que de 2 ans. 2005 : certificat médical d’aptitude à la conduite 2006 : le gouvernement développe un projet d’un permis de conduire européen de la forme d’une carte de crédit 2007 (31 décembre) : le permis probatoire est assoupli. Désormais chaque année sans infraction, l’automobiliste récupère 2 points sur son permis de conduire. Le capital est rehaussé de 3 points pour ceux ayant suivi l’apprentissage anticipée de la conduite. 2009 : nouvelle réforme du permis de conduire.

Le gouvernement prévoit aussi de revoir les conditions d’attribution des agréments aux centres qui organisent des stages de permis de conduire. Remaniement du permis de conduire Devant les protestations des candidats et des associations d’automobilistes, le gouvernement a décidé en 2009 de revoir dans sa globalité l’épreuve du permis de conduire. Celle-ci jugée trop difficile va être assouplie afin de prendre en compte davantage les spécificités de chaque candidat et d’apprécier son comportement dans son ensemble. L’état espère ainsi améliorer le taux de réussite à l’épreuve en le faisant passer de 52% à 65%. Un barème bien défini Avec cette nouvelle directive, le barème passe à 30 points.

Pour passer avec succès l’épreuve, le candidat devra obtenir au moins 20 points. Chaque critère d’évaluation est noté à l’aide d’une note pouvant aller de 1 à 3. Les fautes éliminatoires ne sont pas supprimées complètement mais l’inspecteur est davantage dans une logique d’appréciation globale du comportement du conducteur. Toutefois les fautes graves seront sanctionnées sévèrement. Un échange candidat-examinateur L’examinateur sera davantage dans une position d’écoute. Il peut demander par exemple au candidat de commenter ses erreurs, ce qu’il pense de sa propre conduite.

L’objectif est d’évaluer tout ce qui est objectif et qui n’est pas appréciable avec une grille de notation. Une conduite économique Par ces temps de réduction de la pollution et d’économie des énergies, le nouvel examen ne pouvait pas passer à côté. L’inspecteur prendra en compte la façon de conduire du candidat, sa capacité à anticiper le trafic, à passer rapidement les rapports, à adapter sa vitesse à la circulation. Se rendre d’un point A à un point B C’est nouveau. L’inspecteur donnera une adresse au candidat à la quelle il devra se rendre sans l’aide du premier. L’objectif est de donner plus d’indépendance au conducteur et d’être moins dirigiste. Une formation pour les inspecteurs Une formation est prévue pour leur présenter les nouveaux concepts et les amener à augmenter le taux de réussite sans négliger la sécurité.

PERMIS DE CONDUIRE A , B , C , D , E

Avant de s’inscrire au permis de conduire, il est conseillé de visiter plusieurs établissements afin de comparer les offres de formation. Votre choix ne doit pas se baser sur les seuls critères de proximité ou de prix. Certains prix très bas sont incompatibles avec une prestation de qualité. Il est toujours instructif de se renseigner auprès de clients ou de connaissances et d’avoir leur avis sur l’établissement et la formation. Interrogez les responsables de l’école de conduite N’hésitez pas à poser des questions et à vérifier que les réponses sont précises et claires quant à l’organisation de la formation.

1. Sur la formation théorique

Demandez si l’apprentissage du code se déroule sous forme : de cours explicatifs ; d’animations de groupes et de tests ; de tests audiovisuels sans formateur (visionnages de DVD avec corrections intégrées). Si c’est le cas, cette méthode est insuffisante pour une formation de qualité. À savoir : vous pouvez également réclamer un plan de formation théorique.

2. Sur la formation pratique

Posez des questions sur l’organisation des cours de conduite : la durée des leçons, le rythme proposé ou encore le type de véhicules utilisés ; les modalités de la formation : uniquement individuelle ou sous forme de cours avec d’autres élèves ou des voyages-écoles (très formateurs !) ; organisation ou non d'examens blancs.

3. Sur le plan de formation

L’établissement alterne-t-il bien la formation pratique et la formation théorique ? Y a-t-il des interventions ponctuelles de spécialistes : pompiers, secouristes, préventeurs santé… ?

4. Sur la présentation à l’examen

Assurez-vous des conditions de présentation à l’examen du permis de conduire : quels sont les délais moyens de présentation ? combien coûte la formation complémentaire après un échec à l'examen ? quelles sont les conditions de réinscription à l’examen ?

5. Sur les modalités du contrat

Avant de décider de changer d'école de conduite (déménagement, insatisfaction…), sachez que chaque école de conduite doit soumettre un contrat écrit au candidat. Une mention relative aux conditions de résiliation ou de rupture du contrat et les modalités financières qui s'y attachent doit être précisée sur ledit contrat passé entre le candidat et l'établissement d'enseignement de la conduite et de la sécurité routière (article R. 213-3 du Code de la route). Il appartient au candidat de veiller aux mentions inscrites sur le contrat. Le Permis de conduire E Description Le permis E autorise la conduite des véhicules de catégorie B, C ou D attelés d'une remorque, lorsque l'ensemble formé par le véhicule tracteur et la remorque ne relève pas de la catégorie initiale.

On distingue donc trois permis E : le E(B), le E(C) et le E(D). Validité du permis E Le permis E est valable : cinq ans, pour toute personne âgée de moins de 60 ans ; deux ans, entre 60 et 76 ans ; un an, à partir de 76 ans. Sauf pour la catégorie E(D) : un an à partir de 60 ans. Pour obtenir son renouvellement, le titulaire est soumis à un examen médical. La demande de renouvellement est faite à la préfecture de son domicile, avant l'expiration du délai de validité.

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